Témoignages parents AEVE-6

TÉMOIGNAGES DES PARENTS D’ENFANTS SUIVANT LA MÉTHODE 3i

Voici les messages de soutien reçus des parents suivant la méthode des 3i dans le cadre de la Grande Cause Nationale 2012 pour l’Autisme.

76 – Parents de Guillaume, 9 ans, 14 mois de méthode

Nous sommes reconnaissants envers l’AEVE du soin dont notre fils Guillaume bénéficie par l’intermédiaire de cette chaîne humaine que sont nos bénévoles formés à la méthode des 3i.
Alors que notre fils était diagnostiqué ayant un TED par le Centre Autisme de la Grave et basculé sur une guidance au rythme d’une fois par semaine cela pendant deux ans demandant en plus l’assistance d’une AVS à l’école, notre fils s’est bloqué milieu d’apprentissage de son CE2 montrant l’échec des moyens mis en oeuvre. Notre fils après 14 mois de méthode AEVE est re-scolarisé au rythme de ses capacités sans AVS avec toujours en deuxième partie des séances AEVE. Mais notre fils est heureux d’aller à l’école, d’apprendre, de se faire des copains puisqu’il n’est plus autant dans sa bulle et communique avec autrui, peut s’imaginer avoir un métier plus tard : c’est décidé il sera boulanger. Nous découvrons tous les jours un peu plus notre fils plein de vie ! Nous avons été pris en main par l’AEVE et pour rien au monde nous regrettons notre choix puisque les résultats dépassent nos espérances.


77 – Parents de Ninon, 6 ans, 10 mois de méthode

Nous sommes parents d’un enfant de 6 ans, autiste et épileptique sévère, non verbal. Son enfermement dans les troubles autistiques était de plus en plus important, nous constations des régressions de mois en mois. Nous étions désemparés devant l’incapacité des hôpitaux de jour à nous aider. Nous avons commencé la méthode des 3i il y a 10 mois. Depuis notre fils est plus proche de nous, il recherche énormément le contact de son entourage, il est joyeux et recommence à vocaliser. Malgré les difficultés liées à l’épilepsie, il progresse grâce à la méthode des 3i, respectueuse de son rythme. Il est injuste que les coûts de prise en charge de cette méthode incombent aux familles.


78 – Parents de Thomas, 7 ans ½, 20 mois de méthode

Thomas a fait de gros progrès depuis qu’il a commencé la méthode. Il est plus présent et a développé de bonnes interactions. Mais il reste encore du chemin pour qu’il sorte de sa bulle. La méthode des 3i permet à Thomas de rester dans un endroit où il se sent bien et en sécurité et d’avoir une attention individuelle, riche et variée de la part de tous ses bénévoles. Nous parents, avons besoin pour continuer à faire progresser notre enfant d’aide financière notamment pour créer des structures pouvant pallier à la difficulté de trouver des bénévoles.


79 – Parents de Loig, 6 ans, 2ans de méthode

Très tôt alerté par des signaux de difficultés chez notre enfant, nous avons participé à un projet de prise en charge multidisciplinaire (avec SESSAD, école avec AVS et suivi médical) puis devant l’échec de cette solution, nous avons suivi plusieurs formations alternatives (pecs, aba, 3i) pour retenir les 3i qui sont plus adaptés aux besoins de notre enfant. Celui-ci a fait d’énormes progrès depuis la mise en place de la méthode. Il est heureux de vivre, marche très correctement et commence à imiter. Les 3i lui ont redonné un avenir.


80 – Parents de Timotée, 8 ans, 3 ans de méthode

Diagnostiqué “en zone autistique” à Necker, nous avons déscolarisé notre fils en fin de maternelle pour implémenter la méthode 3i à domicile.
Après 3 ans, le chemin parcouru et l’ancrage de notre fils dans notre monde sont impressionnants ! Un retour progressif à l’école (publique) a débuté en mai dernier. D’après notre expérience, et visiblement celle de nombreuses autres familles, la méthode 3i reconstruit l’enfant autiste et le conduit vers la réinsertion sociale. Nous la recommandons et vous encourageons à l’étudier, la reconnaître, et la soutenir.


81 – Parents de Léopold, 5 ans, 22 mois de méthode

Nous suivons avec notre enfant la méthode des 3i par le jeu interactif et individuel à domicile sans aide publique : celui-ci, diagnostiqué autiste par le CMP de Paris 18ème, a pu grâce à la méthode développementale des 3i qui peut être classée aussi parmi les méthodes éducatives progresser considérablement à tel point qu’’il est depuis quelques semaines scolarisé à mi-temps, sans AVS en grande section de maternelle et que son institutrice indique que sa scolarisation en CP s’effectuera pour l’avenir, sans problème.


82 – Parents de Bastien et Augustin, 3 ans ½, 3 mois de méthode

Notre fils Augustin, 3 ans et demi, diagnostiqué autiste sévère, suit la méthode des 3i depuis 3 mois. Depuis la mise en place de cette méthode nous avons constaté l’arrêt de la progression des symptômes autistiques, qui avaient considérablement augmenté les 4 mois précédents.Notre fils est aujourd’hui plus présent : il répond à son nom, il observe ce que font les autres. Les prémices d’une communication par le langage apparaissent. Nous avons choisi la méthode des 3i car dans notre village de province c’était la seule méthode intensive accessible (aucune structure spécialisée en autisme à moins de plus d’une heure de route), et parce que c’est une méthode respectueuse de l’enfant, de son rythme, et totalement individualisée. Notre fils aîné, Bastien, autiste lui aussi, suit aussi la méthode des 3i, mais elle est pratiquée différemment car les formes d’autisme de nos enfants sont très différentes. L’action des bénévoles est entièrement adaptée aux particularités de leur pathologie, et à leur évolution.


83 – Parents de Bastien, 7 ans, et Augustin, 1 mois de méthode

Bastien, probable syndrome d’Asperger (diagnostiqué TEDNS), a commencé la méthode des 3i il y a un mois et demi. Alors qu’il était dans un processus où il ne parvenait plus à aller à l’école et où il s’enfermait, aujourd’hui il se développe, il avance. La méthode des 3i lui a permis d’accéder au jeu imaginaire et il prend confiance en lui. Son retard de langage diminue. A ce rythme nous espérons que l’année prochaine il pourra reprendre le chemin de l’école, libéré de ses angoisses, et en étant capable de se faire des amis, de comprendre les liens de groupe et donc de ne plus en avoir peur. Étant données les angoisses qui sont celles de nos enfants, les difficultés qu’ils ont pour effectuer des transitions de lieu, une thérapie à la maison est ce qu’il y a de plus adapté pour eux : sécurisés, respectés dans leur rythme et leurs difficultés, ils sont dans les meilleures conditions pour progresser.
La méthode des 3i suppose une implication des parents, stimuler nos enfants autistes et les accompagner a aussi impliqué pour nous la nécessité que maman soit à la maison. Pour pouvoir continuer à rester auprès de nos enfants et mettre en place pour eux cette méthode innovante, nous avons besoin des aides accordées par la MDPH.


84 – Parents de Morgann, 5 ans ½, 3 mois de méthode

Nous constatons des progrès tous les jours. Nous avons l’objectif de le sortir de son isolement.
Grâce à la création d’un petit centre lud’éveil 3i dans notre commune, j’ai pu conserver mon activité d’infirmière et mon époux de chef de rayon. Aujourd’hui nous ne regrettons rien; nous avons su mobiliser la municipalité, nous avons suscité beaucoup d’intérêt de la part des médias (presse, télé régionale) et de parents d’enfants intéressés par ce projet qui pourrait être reproduit ailleurs.


85 – Maman d’Alois, 11 ans, 3 ans de méthode

Depuis 5 ans, que mon fils pratique la méthode des 3i, tous les praticiens, instituteurs et bénévoles de son entourage sont unanimement quant à la progression inimaginable de ses capacités à se concentrer, à entrer en relation avec d’autres et à pouvoir se mobiliser sur des apprentissages. Aloïs est aujourd’hui en CM2 dans une école normale et suit bien sa classe, alors qu’il a été, il y a 5 ans, renvoyé du CP, malheureux…
C’est une méthode exceptionnelle, en apparence simple, elle est exigeante, demande beaucoup de rigueur et est complexe à mettre en oeuvre sans l’appui régulier et bienveillant de la structure 3i. Il est impossible de réussir cette méthode dans son coin. L’incroyable réseau d’informations, d’entraide, de soutien psychologique, des professionnels sensibilisés et de chercheurs qui nous font partager leurs espoirs et leurs découvertes, est indispensable à la pérennisation de la méthode des 3i. Ces prestations d’accompagnement ont bien sûr un coût, et l’appui public aussi bien dans la validation de la méthode, qui favoriserait un break scolaire par exemple, que dans l’aide au financement d’une association qui porte des enfants à “bout de bras” est un véritable investissement pour l’avenir de notre société qui dénombre une démultiplication d’enfants à syndromes autistiques.


86 – Maman de Simon, 27 ans, 2 ans de méthode

Simon, 27 ans s’est “métamorphosé” en deux ans, par une mobilisation sans faille. Il commence des phrases et pose son regard. En tant que maman seule à élever mon enfant, j’ai enfin repris espoir et je peux vous dire que c’est une joie de le voir s’épanouir.


87 – Parents d’Hortense, 8 ans, 4 ans de méthode

Je témoigne des progrès de ma fille autiste grâce à la méthode des 3i. Elle est à l’école « normale » en CE1, loin des sombres perspectives offertes lors de son diagnostic et mène une vie de famille quasi-normale !


88 – Maman de Stanislas, 10 ans, 2 ans de méthode

Après 2 ans de méthode à plein, de 3 à 5 ans, Stanislas, sorti de sa bulle, a pu aller à l’école où il est aujourd’hui sans AVS, en CM2, brillant élève, menant une vie normale, il a de l’humour, de l’imaginaire et exprime ses émotions.

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