Etat des études et publications sur la méthode des 3i au 15 novembre 2016

Etude longitudinale sur l’évolution d’enfants autistes suivis par la méthode des 3i

Auteurs : H. Le Guen, Psychologue E.P.P. et D. Brengard, Médecin-chef de pôle du secteur de pédopsychiatrie des 9ème et 10ème arrondissements et de l’Unité d’Hospitalisation Mère-Bébé de Paris.
Contexte : appui méthodologique du centre de recherche de l’Ecole des Psychologues Praticiens
Parution : début 2015 sur le site internet de l’Ecole des Psychologues Praticiens
Tests pratiqués : BECS, PEP-3 et CARS
Conclusion : « Après deux ans de suivi de la méthode des 3i, le développement des trois enfants présente une évolution positive. Ils présentent des troubles autistiques moins envahissants qu’auparavant. Ils communiquent et interagissent davantage avec autrui. Leur développement est progressif et singulier. Chacun progresse à son rythme et dans différents domaines.
A travers l’évolution de ces trois enfants, nous avons pu comprendre quel était l’impact de la méthode des 3i sur leur développement et mettre en évidence son intérêt dans la prise en charge de ces troubles ».

 La méthode des 3i dans la thérapie des troubles du spectre autistique

Auteurs : Andrzej Gardziel, Piotr Ozaist, Ewa Sitnik
Contexte : Application (depuis quelques années à la date de parution de cet article) de la méthode des 3i au centre de l’Ordre de Malte d’aide aux enfants handicapés et à leur famille à Cracovie.
Parution : Psychoterapia 1 (172) 215 en polonais (traduit en français à l’initiative d’AEVE par un traducteur indépendant)
Points-clés du résumé : « La méthode des 3i a été définie comme éducative par son auteur, elle contient cependant plusieurs éléments qui permettraient de la classer dans le domaine de la psychothérapie infantile. Ces éléments sont l’importance du jeu et de l’approche peu intrusive, l’accent mis sur l’interaction et le dialogue comportemental, l’assurance d’un “holding mental” de bonne qualité et de longue durée pour l’enfant. Grace à la multiplication des relations et à la stimulation du besoin de communication avec les autres, on constate le développement de la conscience de soi et des capacités cognitives chez l’enfant ».