Témoignages parents AEVE-5
TÉMOIGNAGES DES PARENTS D’ENFANTS SUIVANT LA MÉTHODE 3i
Voici les messages de soutien reçus des parents suivant la méthode des 3i dans le cadre de la Grande Cause Nationale 2012 pour l’Autisme.
61 – Parents de Albin, 5 ans, 2 ans de méthode
Nous venons témoigner de l’effet très bénéfique de la méthode 3i sur notre fils, laquelle lui permet d’être stimulé quotidiennement, globalement, tout en étant respecté. Il a pu intérioriser beaucoup de vocabulaire et de compréhension des choses, de l’assurance physique, et au niveau du contact avec les autres en général. Nous demandons une aide des pouvoirs publics en direction des parents. Merci d’avance.
62 – Parents de Léa, 13 ans, 1 mois de méthode
En 2 semaines de méthode 3i, notre fille Léa, a déjà fait de notables progrès. Elle avait quasi perdu l’usage de la parole dans son IME et ne parlait plus qu’avec nous ses parents, tout bas, à l’oreille; elle reparle avec les bénévoles. Elle a commencé à imiter, spontanément, aujourd’hui. L’apprentissage par le jeu, dans la détente, et en individuel, est en marche, comme avant la prise en charge en établissements. Avec cette méthode intensive, nous pensons bien la sortir de sa bulle et lui faire retrouver de l’autonomie. Elle est plus heureuse, rit souvent, ne fait plus de crises violentes. C’est le bon choix.
63 – Parents de Timoté, 10 ans, 3 ans de méthode
Un regard, un petit doigt pointé pour demander, des sourires, des nuits calmes, un appétit retrouvé, des premiers pas vers l’Autonomie et enfin un retour à l’école pour Timoté grâce à une stimulation sans relâche : Clé de la réussite pour entrer dans notre monde.
64 – Parents de Yvan, 14 ans, 9 mois de méthode
Ainsi, on peut affirmer que maintenant, Yvan regarde sans crainte les gens et qu’il n’a pratiquement plus les yeux fuyants comme avant. De plus, il commence à lâcher quelques mots et petites phrases à bon escient. Il prend de plus en plus conscience de son corps devient plus agile et se découvre dans le miroir. Ceci en 9 mois de méthode 3i grâce à l’implication d’une trentaine de bénévoles toujours aussi motivés par les progrès constatés.
65 – Parents de Mikaël, 5 ans, 11 mois de méthode
Mikaël commence à pointer, prend conscience de l’autre et s’aperçoit qu’il a un papa et une maman. Au départ, il crachait, des fois se tapait la tête contre les murs, et fuyait le regard des autres. Maintenant il vient dire bonjour, commence à sortir des sons, et à jouer avec ses cousins !!! La méthode des 3i est efficace mais demande beaucoup de sacrifice, j’ai du arrêter de travailler, et il faut de plus rémunérer la psychologue : 385 euros par mois !! Nous souhaiterions une aide pour rémunérer cette spécialiste, essentielle pour le retour à une vie normale de notre enfant et une psychomotricienne, merci de nous aider.
66 – Parents de Mathilde, 20 ans, 4 ans de méthode
Grâce à la méthode des 3i, Mathilde a pu se passer de traitements médicamenteux. Elle a trouvé le sourire et la joie de vivre. Elle a gagné en autonomie, appris à jouer. Elle est plus attentive et ses capacités de concentration sont bien meilleures. Elle apprend à faire des choix et commence à s’intéresser aux apprentissages. Elle peut maintenant s’intégrer dans un groupe.
La méthode des 3i nous a appris à mieux comprendre notre fille et la vie de famille s’en est trouvée très améliorée. Mais c’est une méthode qui demande un gros investissement de temps, de disponibilité et pour tenir dans la durée, les parents ont besoin d’être soutenus.
67 – Parents de Paul, 7ans, 3 ans de méthode
Après un développement normal jusqu’à 18mois, il a été diagnostiqué avec une pathologie autistique par un CMPI suite a une scolarisation désastreuse.
Dès le début, les progrès de Paul ont été importants notamment dans le langage, l’interaction et baisse des stéréotypies. Aujourd’hui Paul est sorti de son enfermement, il communique de façon appropriée, il est joyeux et retourne à l’école à temps partiel. Le chemin est long, et le système administratif stigmatise nos enfants. En reconnaissant la méthode des 3i, cela donnera le choix du libre arbitre aux parents qui souhaitent le meilleur pour leur enfant, sans que le système les culpabilise, ni les juge en procédant parfois, malheureusement à du harcèlement moral et financier.
68 – Parents de Florentin, 5 ans 1/2, 2 ans de méthode
Notre fils Florentin, a des troubles du développement (signes autistiques). Il suit depuis l’âge de 3 ans et demi, à domicile où une pièce a dû être aménagée, une méthode développementale les 3i (individuelle,intéractive,intensive), thérapie par le jeu permettant à l’enfant de repasser par les stades de développement du petit enfant. Depuis que cette méthode a été mise en place, Florentin est en progrès constants, et nous voulons bien sûr continuer cette méthode que nous conseillons à des parents qui ont un enfant avec cette problématique
Nos souhaitons que le coût (interventions psychologues…etc) soient pris en compte par l’assurance maladie.
69 – Parents de Mathieu, 8 ans, 3 ans de méthode
Notre fils Mathieu (8 ans) est atteint d’un syndrome d’Asperger. Il y a 3 ans, ses angoisses l’empêchaient d’entrer en relation avec les autres. Il ne s’exprimait qu’en criant et ses obsessions rendaient impossibles une vie sociale pour la famille. Aujourd’hui Mathieu est un enfant calme, qui a des copains, qui communique avec son entourage de manière adaptée. Il reprend une scolarité avec succés. Ses progrès nous les devons à la méthode 3i et à ses bénévoles. Coût réel pour la famille : 1200 € mensuels (psychologue AEVE+ réduction temps travail à mi-temps de la maman). La MDPH nous alloue seulement 640 € mensuels.
70 – Maman de Nathan, 8 ans, 18 mois de méthode
Celui-ci qui était autiste a pu grâce à la méthode développementale des 3i qui peut être classée aussi parmi les méthodes éducatives progresser : Nathan était un petit garçon sans parole, complètement dans sa bulle, coupé du monde extérieur, il y a encore 2 ans, grâce à la méthode des 3i et à une extraordinaire chaine de solidarité autour de notre famille, il a évolué très vite et a pu intégrer l’école après un an de méthode en classe de CP.C’est un petit garçon avec beaucoup de capacité comme tous ces enfants atteints d’autisme. Il est très important de soutenir cette cause car il est très difficile en tant que parents de réintégrer nos enfants en milieu ordinaire.
71 – Parents de Yanis, 4 ans ½, un an de méthode.
Notre fils renaît et ne s’enfonce plus dans l’autisme, actuellement nous commençons, malgré les efforts restants, à avoir un “vrai” fils et non une coquille sans vie. La méthode est basée sur aucun apprentissage, seul le jeu compte ; une façon plus naturelle de l’amener à s’ouvrir sans le brusquer : elle convient admirablement bien à mon fils. Seul défaut, le soutien du personnel médical très rare et les aides financières difficiles à obtenir. La méthode fait appel à des bénévoles mais avec de l’aide des professionnels formés pourraient encore mieux les aider.
72 – Parents de Ludivine, 10 ans, 3 ans de méthode
La méthode des 3i donne la chance à notre enfant de pouvoir progresser de manière efficace. Elle s’adapte aux besoins de l’enfant et utilise ses capacités pour favoriser son éveil. L’accompagnement individuel est nécessaire et bénéfique pour l’aider à se développer.
73 – Parents de Jacques, 5 ans et demi, 3 ans de méthode
La méthode des 3i donne en premier lieu espoir aux parents de voir sortir leur enfant de l’autisme et des raisons de se battre : l’AEVE a fait que nous nous sommes lancés dans l’aventure avec passion : Jacques est un petit garçon aujourd’hui heureux, qui communique plutôt par gestes. Le développement est lent mais solide et harmonieux. La méthode des 3i, si à l’écoute de l’enfant et de la famille, nous a permis de retrouver un équilibre familial. Notre petit garçon est en train de s’ouvrir au monde, nous en sommes émerveillés, et très reconnaissants à toute notre large équipe qui nous accompagne dans le cadre des 3i.
74 – Parents de Margot, 7 ans, 3 ans ½ de méthode
Nous sommes parents de Margot, 7 ans, lourdement atteinte par l’autisme. Lorsque nous étions à la recherche d’une prise en charge correspondant aux besoins de notre fille, nous avons découvert par internet la méthode des 3I. Dès la lecture du site, notre décision a été prise, c’était une évidence, cette méthode correspondait exactement aux besoins de Margot. Nous nous sommes lancés dans cette belle aventure et nous souhaitons encore poursuivre. Margot n’est pas au bout de son chemin mais elle revient de très loin et cela grâce à la méthode des 3i, aux bénévoles de l’association et à tous ces gens merveilleux qui l’entourent chaque jour. La méthode des 3i doit absolument être une alternative à proposer aux parents au même titre que les méthodes comportementales et les familles optant pour cette prise en charge doivent être aidées financièrement. Avoir un enfant autiste, c’est souvent un salaire qui s’envole et des charges en plus, ce qui place les familles dans des situations financières compliquées. La PCH est loin de couvrir tous les frais et aujourd’hui, les parents qui décident d’aider leur enfant au quotidien sont bien moins aidés que ceux qui ont des enfants dans des structures type IME où le prix de journée avoisine les 300 euros par jour ! C’est anormal.
75 – Parents d’ Yvan, adulte
Mère d’un adulte autiste, à domicile, j’ai pu constater les bénéfices de la méthode 3i sur l’évolution positive, d’autres adultes comparables en degré d’atteinte (sévère). J’ai remarqué en quelques mois chez ces personnes des progrès notables, sur le plan social, communication, autonomie, et un mieux être manifeste. Je voudrais que mon fils puisse en bénéficier à son tour, mais ne le peux pour l’instant faute d’espace disponible.
C’est pourquoi je réclame la reconnaissance et le soutien financier de l’approche 3i, afin de permettre sont accès à tous les autistes et TED le souhaitant, ainsi que l’abandon des approches psychanalytiques au mieux sans effets, malheureusement souvent nocives à nos enfants et adultes.
